Perturbateurs endocriniens : apprendre à les reconnaître

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La nouvelle définition de la Commission européenne des perturbateurs endocriniens sera publiée mardi 28 février. En attendant, jetons un coup d’œil aux produits que nous achetons qui  contiendraient des perturbateurs endocriniens. Il y a de quoi s’alarmer.


Pas moins de 396 produits contenant des substances toxiques ou des perturbateurs endocriniens se trouvent sur les étagères des magasins et finissent dans nos paniers, selon Que Choisir.  Jetez un œil à leur liste de produits concernés et vous y trouverez des dentifrices, des savons, des déodorants – pour hommes et femmes, des cosmétiques, et plus encore. Que Choisir a également mis à disposition pour téléchargement une petite carte énumérant les substances toxiques trouvées dans les produits commercialisés. Imprimez le; gardez-le dans votre portefeuille pour quand vous faites vos courses ; vérifiez les étiquettes contre la carte. Méfiez-vous de ce que vous achetez.

Générations futures, également à la chasse des substances toxiques, a publié cette semaine une étude sur les perturbateurs endocriniens.  En prenant des cheveux de 7 écologistes ils ont trouvé  entre 36 et 68 perturbateurs endocriniens par personne, y compris le bisphénol (le bisphénol A dans le contenants alimentaires a été interdit en France en 2012), PCBs (polychlorés biphényles, trouvés entre autres dans les transformateurs électriques interdits de fabrication depuis 1987), phtalates (plastiques) et les pesticides.   Génération Futures souligne que même si un perturbateur endocrinien, en isolation, peut   être faiblement actif, le danger réside dans l’effet cocktail: une fois mélangées ces substances sont beaucoup plus toxiques. La définition actuelle de la Commission européenne des perturbateurs endocriniens, publiée en juin 2016, est très contestée, notamment par la France et la Suède, mais aussi par des ONG, des scientifiques et des écologistes, jugée trop laxistes car la définition mène à une interdiction de moins de substances toxiques sur le marché… La ministre de l’environnement Ségolène Royal a annoncé ce mois-ci que la Commission européenne publiera mardi 28 février une nouvelle définition révisée des perturbateurs endocriniens.

Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, propose une approche différente de la définition des perturbateurs endocriniens que celle de la Commission Européenne, et  «regrette l’absence d’un texte unique harmonisé sur les critères de catégorisation applicables à toutes les substances chimiques, quelle que soit leur utilisation». Alors que le mandat de Ségolène Royal au ministère de l’environnement arrive à son terme et que les élections présidentielles se rapprochent elle intensifie sa campagne – sous les auspices de l’Agence Française pour la Biodiversité – de pesticides” qui concerne aussi les néonicotinoïdes et les produits phytosanitaires Jusqu’à présent, ce n’est pas tous les candidats à la présidence française qui ont montré un tel acharnement et détermination envers ce problème persistant des substances toxiques qui affectent notre santé.

Source: Que Chosir

Voir aussi: Perturbateurs endocriniens: listes mise en ligne par le gouvrenement français Perturbateurs endocriniens : embrouille Cliquer ici pour plus d’informations sur les perturbateurs endocriniens Green Facts – Faits sur la Durabilité, la Santé et l’Environnement : http://www.greenfacts.org/fr/index.htm